Une ancienne traduction de La Nouvelle Astrée « ad usum delphini »? : la double lecture du texte [Recurso electrónico]
Tipo de material: Recurso continuoIdioma: Francés Series Meta Volume 65, numéro 3, décembre 2020 ; v. 65, n. 3Detalles de publicación: : Université de Montréal Montréal , 2020Descripción: p. 665-686ISSN:- 0026-0452
- Meta Translators' Journal
Tipo de ítem | Biblioteca actual | Colección | Signatura topográfica | Estado | Fecha de vencimiento | Código de barras | |
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Artículos/Analíticas | Biblioteca Bartolomé Mitre | Colección Digital | H 23 (Navegar estantería(Abre debajo)) | Disponible | META-65-3_665-686 |
Le grand cycle romanesque de Honoré d’Urfé L’Astrée, oeuvre majeure du genre pastoral en France, a connu d’innombrables adaptations. Une version abrégée intitulée La Nouvelle Astrée, anonyme ou attribuée à l’abbé de Choisy, a été publiée à Paris en 1712, pour être traduite en russe dès 1789. Si La Nouvelle Astrée n’a pas su transmettre le message complexe de son prestigieux modèle, miroir des aspirations de la noblesse, est-ce que la version russe de ce petit roman a pu en saisir le noyau et comment, à l’appui de quels choix traductologiques ? Notre expérience de sa première traduction en tchèque (parue en 2017) par la méthode de lecture herméneutique et une comparaison systématique du texte russe en cyrillique avec l’original français nous a permis de confirmer l’hypothèse du choix d’une stratégie traductologique spécifique. Le recours aux simplifications, aux explications et aux omissions des expressions considérées comme gênantes semble répondre à l’intention d’adapter le texte à des buts éducatifs, afin de le rendre plus accessible au public plus francophile que francophone. Les altérités en ce qui a trait aux signifiants et aux signifiés se voient atténuer sinon effacer, ce qui entraîne, dans les domaines notamment du lexique de la stylistique, d’importantes modifications.
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