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Resumen: "Dans la liste des questions que la Société de géographie de Paris a soumises au Congrès International des sciences géographiques, qui doit se réunir au palais des Tuileries le 1er août 1875, le groupe économique, en raison de mes études spéciales, a attiré particulièrement mon attention. La première question qu'il renferme est ainsi conçue: quelles sont les causes générales qui portent les pipularions à émigrer, et les États à fonder des colonies? Quels sont les systèmes de colonisation qui ont donné jusqu' ici les résultats les plus avantageux, à la métropole d'une part, à la colonie d'autre part? Le travail que j'ai l'honneur de soumettre au Congès a été entrepris dans le but de répondre à cette question, envisagée aus divers ponts de vue sous lesquels elle nous est ainsi présentée. Représentant un pays où la colonisation a pris dans ces derniers temps un développement vriment remarquable, c'est avec un vif intérêt que j'ai abordé un tel sujet, et j'ose espérer que l'on appréciera les motifs qui m'ont entrainé à m'appesantir un peu plus longuement sur la Confédération Argentine que sur d'autres centres dìnmigration et de colonisation. J'avais á coeur surtout de mettre en relief la position exceptionnelle de cette contrée, les richesses variées de son territoire encore imparfaitement connues, les avantages incomparables qu'elle offreà l'émigration européenne. Cette digression, du reste, me semble nécessaire pour venu en réalité le point le plus attractif vers lequel cette émigration paraît se porter depuis quelque temps."

Resumen: Quella "strana lingua" degli italiani in Argentina è il cocoliche, nata verso la fine dell'Ottocento e proseguita fino ai giorni nostri. Subito divenne un nuovo linguaggio, quale sintesi linguistica italiana introdotta nel lessico argentino che, all'improvviso, diventò una sorte di unità idiomatica tra gli italiani avvenuta subito dopo il Risorgimento, ma non nel Regno d'Italia dove quell'unità fallì, bensì oltreoceano, dove gli italiani d'Argentina si ritrovarono in un caratteristico e strano linguaggio che li accomunò. Il lunfardo invece, l'altro fenomeno lessicale argentino emerso da un multilinguismo arricchito dalla vivace sonorità migrante italiana, sembrerebbe, al primo ascolto, una sorta di socioletto che, a differenza del cocoliche, non è "una strana lingua". Neppure è una lingua, neanche è un dialetto, né un gergo, meno ancora un argot dei malviventi. È un vocabolario composto di parole di origini diverse che gli argentini e in particolare gli abitanti di Buenos Aires utilizzano, mutandole, in opposizione alla lingua ufficiale, il castigliano. L'autore rileva, da questo vocabolario argentino ancora dinamico, circa mille parole emigrate dall'Italia.