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Horizon poétique/projet traductif : le cas des traductions d'Éluard dans la Bulgarie communiste

Por: Tipo de material: Recurso continuoRecurso continuoIdioma: Español Series ; vol.63n.1Detalles de publicación: Sint-Amandsberg : Fédération Internationale des Traducteurs , january-march 2017Descripción: p. 65-88 grafs; tablsISSN:
  • 0521-9744
Tema(s): En: BabelResumen: Cet article examine comment le canon poétique et traductif dans la Bulgarie communiste a influencé non seulement la sélection des auteurs et des titres à traduire, mais aussi la manière dont on traduit. L'analyse s'appuie sur un recueil de poèmes de Paul Éluard traduits en bulgare en 1953. Lorsque l'ouvre d'Éluard fut publiée en Bulgarie, la poésie politiquement engagée était un genre qui existait déjà dans la littérature bulgare et qui était très apprécié par le canon. Cependant, il y avait une différence substantielle entre la manière dont les poèmes politiques étaient écrits en Bulgarie et l'expression poétique d'Éluard, ce qui a eu un impact sur la traduction. Les traducteurs s'écartaient de l'original de deux manières. Premièrement, ils intégraient une vision idéologique des poèmes d'Éluard en ajoutant ou en soulignant certaines images secondaires ou inexistantes dans l'original. En outre, ils réduisaient les métaphores complexes d'Éluard à des images standard à connotation révolutionnaire et militante. Deuxièmement, les traducteurs ajoutaient des nuances poétiques à l'écriture sobre de l'original. Des rythmes et des rimes étaient introduits, ainsi qu'un vocabulaire archaïque et des inversions poétiques. Ces écarts peuvent s'expliquer par l'impact que le canon littéraire au sens large et les projets du traducteur individuel exerçaient sur la pratique de la traduction dans la Bulgarie communiste.
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Artículos/Analíticas Artículos/Analíticas Biblioteca Bartolomé Mitre Colección General H17 (Navegar estantería(Abre debajo)) Disponible

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Cet article examine comment le canon poétique et traductif dans la Bulgarie communiste a influencé non seulement la sélection des auteurs et des titres à traduire, mais aussi la manière dont on traduit. L'analyse s'appuie sur un recueil de poèmes de Paul Éluard traduits en bulgare en 1953. Lorsque l'ouvre d'Éluard fut publiée en Bulgarie, la poésie politiquement engagée était un genre qui existait déjà dans la littérature bulgare et qui était très apprécié par le canon. Cependant, il y avait une différence substantielle entre la manière dont les poèmes politiques étaient écrits en Bulgarie et l'expression poétique d'Éluard, ce qui a eu un impact sur la traduction. Les traducteurs s'écartaient de l'original de deux manières. Premièrement, ils intégraient une vision idéologique des poèmes d'Éluard en ajoutant ou en soulignant certaines images secondaires ou inexistantes dans l'original. En outre, ils réduisaient les métaphores complexes d'Éluard à des images standard à connotation révolutionnaire et militante. Deuxièmement, les traducteurs ajoutaient des nuances poétiques à l'écriture sobre de l'original. Des rythmes et des rimes étaient introduits, ainsi qu'un vocabulaire archaïque et des inversions poétiques. Ces écarts peuvent s'expliquer par l'impact que le canon littéraire au sens large et les projets du traducteur individuel exerçaient sur la pratique de la traduction dans la Bulgarie communiste.

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